Maman teste

Aaaah la grossesse, cette période merveilleuse pendant laquelle votre corps fabrique un mini être humain… (c’est assez dingue quand on y pense !)

Mais soyons honnête : pendant ces 9 mois, il y a des moments magiques, et d’autres qui le sont légèrement moins… C’est de tout ça dont je vais vous parler dans ce «Journal de grossesse », sans tabou, à partir de mon expérience personnelle.

Vous pouvez suivre l'évolution de ma grossesse ici :

- Journal de grossesse : le 4ème mois

- Journal de grossesse : le 5ème mois

- Journal de grossesse : le 6ème mois

- Journal de grossesse : le 7ème mois

- Journal de grossesse : le 8ème mois

Le premier trimestre

• Comment je me sens, pendant ce premier trimestre ? 

Les premières semaines (au moins les 14 premiers jours, puisque les tests de grossesse ne sont fiables qu’à partir de là), vous ne savez pas qu’un petit être a déjà commencé à se développer. Vous vous en doutez peut-être, vous l’espérez ou bien le redoutez… Peut-être que certains signes, certains changements dans votre corps vous ont mis la puce à l’oreille.

De mon côté, je ne peux pas dire avoir ressenti de réels symptômes avant ce fameux test qui m’a confirmé ma grossesse. Il faut dire que cette grossesse, je l’ai attendue très (très très…) longtemps, alors j’ai appris à me méfier des soi-disant symptômes de grossesse qui n’en était pas (pour en savoir plus, RDV dans la catégorie "Envie de bébé"). Pendant la semaine qui a suivi le test, je me sentais même en pleine forme : sans doute l’euphorie provoquée par cette grande nouvelle : j’étais vraiment pleine d’énergie !

Puis vers la fin du premier mois, paf, tout m’est tombé dessus d’un coup :

• Les nausées

Ces fameuses nausées dont tout le monde parle ! J’ai été assez naïve pour penser y échapper, tellement je me sentais bien au tout début… mais que nenni !

Et contrairement à beaucoup de femmes, pour moi ces nausées n’étaient pas que matinales, non non ! Elles m’accompagnaient toute la journée. Les seuls moments où j’avais un peu de répit, c’était lorsque j’étais en train de manger. Mais à peine mon repas terminé, hop elles revenaient de plus belle !

La seule solution aurait été de manger non-stop pendant toute la journée… (mais vous pensez bien que j’ai préféré continuer à avoir des nausées plutôt que d’opter pour cette alternative).

• Les vomissements

Curieusement ils sont arrivés plus tard que les nausées, vers la fin du deuxième mois. Jusque-là, je me disais : « olala, mais c’est horrible ces nausées, j’aimerais tellement vomir pour que ça passe une bonne fois pour toute ! » (très glamour, je sais je sais !).

Mais encore une fois, j’ai été très naïve… parce que les vomissements sont bien apparu, mais n’ont JAMAIS soulagé les nausées. Au contraire ! Il y a des moments où je vomissais même toutes les demi-heures, pendant plusieurs heures… infernal !

• La fatigue L’épuisement total

Je pense que c’est ce qui a été le plus dur. Je ne me suis jamais sentie aussi fatiguée de toute ma vie. Les jours où je ne travaillais pas, j’étais capable de dormir plus de 18h par jour. La moindre activité physique m’épuisait (si on peut parler d’activité physique : rien que de faire le repas ou d’étendre une machine devenait presque insurmontable).

Et comme j’ai eu de petites complications au début de ma grossesse, on m’a bien fait comprendre que si je tirai sur la corde, je risquais de perdre mon bébé. Si j’étais fatiguée, c’est que mon corps avait besoin de repos, et il fallait l’écouter.

• Le « Mummy blues »

Pour résumer, c’est comme le baby blues, mais pour la femme enceinte.
Suite logique pour moi, lorsque vous lisez les paragraphes précédents : vous additionnez les nausées permanentes, les vomissements très fréquents, la fatigue intense qui empêche de faire quoi que ce soit… difficile de garder le moral.

Pendant des semaines, j’étais incapable de faire quoi que ce soit. Je me sentais inutile, bonne à rien. J’avais beau me reposer, rien ne s’arrangeait, au contraire. Alors forcément je broyais du noir, et me posais des milliers de questions :

Et si ça continuait comme ça pendant 9 mois ? Ou pire : et si j’étais toujours aussi épuisée après l’accouchement ? Si déjà maintenant je suis incapable de tenir la maison, comment vais-je faire pour en plus m’occuper d’un bébé ?

Et pourtant, je peux vous dire qu’il a été plus que désiré ce bébé. Et jusque-là, je n’avais jamais douté de mes capacités à en prendre soin (même si je suis réaliste, élevé des enfants n’est pas de tout repos !). Mais là, j'avais l'impression d'avoir plongé dans un trou noir, dont je ne voyais pas le fond...

•  Et mon corps, comment évolue-t-il ?

Au tout début, même si c’est un chamboulement à l’intérieur, ça ne se voit pas trop à l’extérieur. Et j’ai trouvé ça assez frustrant !
Il y a un réel décalage entre tout ce qu’on ressent dans notre corps et dans notre cœur, et le fait que rien ne soit encore visible.

Au cours du deuxième mois, c’est là que les choses ont un peu évolué pour moi :

• Le bas du ventre s’arrondit…

… très légèrement ! Mais quand on est à l’affut comme je l’étais, on le remarque vite !

Bon et il faut dire aussi que mes pantalons m’ont soufflé le mot : moi qui flottais légèrement dans mes jeans taille 36, bien rapidement j’ai eu du mal à les fermer. Et surtout : même s’ils fermaient encore, c’était très inconfortable et je finissais par avoir des maux de ventre.

Du coup, je suis passée assez rapidement aux pantalons de grossesse, ne serait-ce que par confort.

Et puis tout à la fin du troisième mois, pof ! D’un seul coup j’ai commencé à avoir un petit ventre de grossesse (vraiment rapidement, en quelques jours à peine il y a eu un gros changement, puisque mes collègues ont tous été surpris !)

• Les seins aussi prennent du volume !

Pour ma part ça a été assez radical au début du deuxième mois, et je m’en suis rendue compte presque du jour au lendemain.

Bon, c’était pas l’explosion non plus, hein. Mais il faut dire que quand on n’a déjà pas grand-chose à la base, si d’un seul coup on se retrouve avec une poitrine d’un volume tout à fait acceptable, c’est une mini révolution !

Mais il n’y a pas que des avantages à cela, car cette évolution soudaine n’est pas sans conséquence… Avouons-le : ça fait un mal de chien. Pendant des jours j’ai eu des douleurs presque en permanence. Et puis au bout d’une dizaine de jours… hop plus rien ! (Mais vous verrez par la suite que ce « plus rien » n’étais pas définitif, le coquin !).

• Des événements particuliers pendant ces 3 mois ?

• Côté rendez-vous

Durant le premier trimestre, il y a le premier examen prénatal. C’est là où votre médecin / votre gynéco confirme la grossesse, donne les premières recommandations, réponds aux milliers de questions qu’on se pose…

• Côté examens

Suite au premier entretien prénatal, on nous prescrit un certain nombre d’examens (prise de sang, prélèvement d’urines…). Certains sont systématiques (ex : la prise de sang pour voir si vous êtes immunisée contre la rubéole, la toxoplasmose…), et d’autres seront fait en fonction de votre état de santé, de vos antécédents, etc. Mais tout ça vous sera expliqué !

Et puis au cours du troisième mois, vous passerez la première échographie.
Un moment qui peut être assez magique, puisque vous découvrez pour la première fois ce petit être qui grandit en vous. Vous le verrez peut-être bouger, vous entendrez son cœur… j’ai trouvé ça d’autant plus extraordinaire qu’à ce stade-là, on a encore du mal à croire qu’on a un bébé dans le ventre (après tout, on est encore loin d’avoir le gros ventre de la femme enceinte, et on ne le sens pas encore bouger).

Et pourtant si, on peut le voir, il est bien là !

• Côté démarches administratives

Au cours du troisième mois, c’est en général à ce moment qu’on fait la déclaration de grossesse (CPAM + CAF).

On peut aussi avertir son employeur (mais ce n’est pas obligé de le faire si tôt), ce qui permet de bénéficier de certains avantages (en fonction du poste que vous occupez, et de ce qui est prévu dans votre entreprise en cas de grossesse) : aménagement de votre poste, réduction du temps de travail (chez moi on a le droit à une « heure de grossesse » par jour de travail, fractionnable dans la journée ou cumulable sur plusieurs jours : c’est très appréciable !!), etc.