Maman teste

Maman teste

Envie de bébé


Période de fertilité : comment ça marche tout ça ?

Bébé tarde un peu à vouloir faire son nid ?

Voici les infos qui pourront vous aider à comprendre ce qui se passe dans votre corps, et à mettre toutes les chances de votre côté !

 

  • Le cycle « normal » d’une femme

 

Allez, faites un petit effort ! Si vous cherchez bien dans votre mémoire, de vagues souvenirs de cours de SVT devraient vous revenir…

Un cycle menstruel, ça ressemble à ça :

 

cycle menstru.png

 

Info n° 1 : un ovule a une durée de vie d’environ 24h.
Info n° 2 : les petits spermatozoïdes ont une durée de vie qui peut aller jusqu’à 4 jours.

Si vous faites un mix de ces deux infos, vous en viendrez à la conclusion suivante :

 

Votre période de fertilité démarre environ 4 jours avant votre ovulation, et se poursuit environ 24h après.

Reste maintenant à déterminer votre date d’ovulation…

 

  • Si vous avez un cycle de 28 jours

 

Tout d’abord : comme je vous envie !
Pour vous, rien de plus simple :
Vous comptez à partir du premier jour de vos règles, et 14 jours après c’est l’ovulation. Je vous laisse faire le reste du calcul, et faire ce qu’il faut les jours où il faut ;)

 

  • Si vous avez un cycle qui ne fait pas 28 jours mais est tout de même bien régulier

 

Tout d’abord, vous aussi : comme je vous envie !
Pour vous, c’est à peine plus compliqué :

 

Prenez la date du premier jour de vos règles, et comptez 14 jours en arrière : c’est la date à laquelle vous avez ovulé. Comme vous connaissez la durée exacte de votre cycle, ainsi que votre date d’ovulation, il ne vous reste plus qu’à calculer le temps écoulé entre cette ovulation, et le début de vos précédentes règles. Vous pourrez ainsi déterminer à l’avance vos prochaines ovulations !

 

Sinon, il existe des sites qui vous calculent ça rapido, comme par exemple ICI .

 

  • Si vous avez des cycles irréguliers

 

Sachez que je compatis, car j’ai pu expérimenter à quel point ça compliquait bien les choses. Mais pas de panique, il existe des méthodes pour nous aider à déterminer cette fameuse période de fertilité !

 

  • La courbe de température

Pas très très marrant, je vous l’accorde… Et pas toujours d’une franche efficacité.

Le principe est simple : tous les matins vous prenez votre température, et vous tracez une petite courbe avec les résultats.

 

Petites règles à respecter tout de même :
- prendre votre température toujours avec le même thermomètre
- la prendre toujours au même moment, de préférence au réveil
- la prendre toujours de la même façon (axillaire, buccale, rectale, vaginale)

 

Juste avant l’ovulation, la température chute, puis augmente : c’est votre ovulation. Il y a ensuite un plateau de température (où la température est plus élevée, donc), plus celle-ci redescend avant vos règles.

J’avoue ne pas avoir testé cette méthode, mais voici à quoi ressemble cette courbe :

 https://static.blog4ever.com/2016/06/820106/artfichier_820106_5790160_201606300850728.jpg

 

  • Les symptômes

Il y a quelques signes qui peuvent vous faire comprendre que vous ovulez. Mais ces symptômes peuvent être plus ou moins significatifs d’une femme à l’autre.

(Personnellement, j’ai beaucoup de chance (vous l’aurez compris !), mon ovulation passe totalement inaperçue !)

- tensions au niveau des seins
- douleurs au niveau des ovaires
- libido plus forte
- sécrétions vaginales transparentes type blanc d’œuf

 

  • Les tests d’ovulation

Une aide précieuse lorsqu’on a des cycles anarchiques comme les miens !

Sur le même principe que des tests de grossesse : on fait pipi dessus, et ça nous dit si on est en train d’ovuler ou pas.

 

Pour plus de détails à ce sujet, vous pouvez aller voir l’article dédié à cette méthode : ICI

 

Une fois votre période de fertilité repérée, c’est le moment de faire les yeux doux à chéri ;)

30/06/2016
0 Poster un commentaire

Les tests d'ovulation : mes amis pendant de longs mois !

Avant toute chose, il faut être au clair sur ce qu’est un cycle menstruel, l’ovulation, la période de fertilité… si tout ça, c’est du charabia pour vous, c’est le moment de lire cet article : ICI

 

C’est bon, maintenant on peut commencer !

Alors, les tests d’ovulation : c’est quoi ? Ca sert à quoi ? Comment ça marche ?

 

  • D’un point de vue théorique

 

Ces tests détectent un taux élevé de LH. Cette hormone est produite tout au long du cycle, mais augmente significativement au moment de l’ovulation, avant de baisser à nouveau.
Du coup, plus le test est foncé, et plus vous êtes proche de l’ovulation.

 

  • D’un point de vue technique

 

Rien de plus facile : vous faites pipi dans un pot, puis trempez le test pendant 10 secondes (de préférence toujours à la même heure), vous attendez le temps indiqué sur l’emballage, puis vous regardez le résultat !

 

Comme pour les tests de grossesse, ils existent sous différentes formes, même si le principe reste le même :

 

- stylo :

°°2.png

- cassette :

Ovulation-test-01.jpg

- bandelette :

 

 

Attention : pour que le test soit positif (= période de fertilité), il faut que la barre de « test » (la plus près de la zone à tremper) soit au moins aussi foncée que la barre de « contrôle » (mais cela est bien expliqué sur l’emballage du test.

 

result-test.gif

 

  • J’ai testé pour vous

 

Pour ma part, j’ai opté pour des bandelettes : c’est ce que j’ai trouvé de plus économique (et quand vous savez que ça peut durer des mois et des mois, c’est un critère non négligeable !).

 

J’ai testé deux marques différentes : Simplytest, et Ovulatest.

 

Ces deux marques proposent des packs (tests d’ovulation et de grossesse) avec des prix pour ainsi dire équivalents :

Pour moins de 20€, vous pouvez avoir entre 35 et 40 tests d’ovulation + entre 10 et 15 tests de grossesse.

A noter : j’ai commencé par un pack de ce type, puis j’ai racheté des packs avec uniquement des tests d’ovulation.

 

  • Mon avis après plusieurs mois d’utilisation

 

Niveau rapport qualité/prix, les bandelettes sont assez imbattables. Ca permet d’acheter une grande quantité (il faut dire qu’en faisant 1 test par jour, en cas de fertilité pas terrible comme la mienne, on en consomme une sacrée dose !).

 

Niveau efficacité, je recommande plutôt la marque Ovulatest : je n’ai jamais été déçue. On voit clairement quand le test est positif.
J’ai trouvé les Simplytests pas toujours très lisibles : le résultat était moins flagrant, donc plus difficile à interprété… et sans doute un peu moins fiable aussi.

 

Le point positif, c’est qu’à force, on devient imbattable pour faire pipi dans un pot sans en mettre partout ! (Comment ça, j’étais la seule à galérer à ce niveau-là ??)

30/06/2016
0 Poster un commentaire

Envie de bébé, ou mon parcours du combattant

Vous avez bien réfléchi, vous avez beaucoup discuté avec Monsieur, vous vous sentez prête au plus profond de vous… ça y est, c’est décidé, vous sautez le pas !

 

Une fois cette grande décision prise, on y pense, on y repense, et on espère que ça arrive vite, très vite. Mais parfois, ce n’est pas aussi simple qu’on l’avait imaginé…

 

wir.skyrock.net.jpg

 

  • La fameuse décision

 

Avec Mister A, nous avions pris cette décision en janvier 2014. Après mûre réflexion, nous avions décidé que j’arrête la pilule début février (bon ok, j’avoue, quand il m’a dit qu’il était d’accord, il n’a pas eu besoin de le répéter une seconde fois… il faut dire que ça trottait dans ma petite tête depuis un bout de temps !).

 

Bien sûr, je savais que ça ne viendrait probablement pas dès le premier mois. Bien sûr, je me disais qu’on n’était pas vraiment pressés, on avait encore la vie devant nous. Il faut dire qu’on était encore jeunes (22 ans pour moi, 26 ans pour lui). Mais dès ce moment, une petite idée est venue prendre sa place dans ma tête :

 

« Et si ça ne fonctionnait jamais ? »

 

  • Le début de l’attente

 

Les mois ont passé. Pas de grande inquiétude au début : après avoir pris la pilule quelques temps, il faut que la machine se remette en marche. Et il faut dire que mes cycles particulièrement irréguliers (et parfois très longs !) ne facilitaient pas les choses.

 

Et puis les petites déceptions ont commencé à s’accumuler. Au bout de quelques mois (3 ou 4 peut-être), pour la première fois j’ai cru être enceinte. Rien de bien certain, des règles qui tardaient à arriver, des espèces de nausées… mais je pense que j’avais tellement envie de les sentir, ces nausées, qu’elles étaient surtout psychologiques. Et puis un premier test de grossesse (premier d’une longue lignée, mais à l’époque je l’ignorais !), négatif, évidemment.

Le temps a passé, et avec lui une succession de périodes où on déprime un peu, puis où on pense à autre chose, puis où on recommence à être obnubilée par ça, à être impatiente, à angoisser…

 

« Et si ça ne fonctionnait jamais ? »

 

  • Les tests d’ovulation

 

Sur les conseils d’une collègue, je me suis lancée dans des tests d’ovulation. Petite révolution pour les chanceuses comme moi qui ont des cycles très irréguliers : je pouvais enfin détecter avec certitude ma période d’ovulation (et donc de fertilité). Nouveau petit espoir qui apparait, cela va peut-être rendre les choses plus faciles…

 

Mais l’espoir a fini par retomber. Au bout de quelques mois, je décide même d’arrêter ces tests d’ovulation. Parce qu’il faut en faire un par jour, et que par conséquent tous les matins cette envie de bébé revenait me hanter. Sans répit, tous les jours, j’étais obnubilée par ça. Et je ne vous parle pas des jours où les tests étaient positifs : j’étais obnubilée par la simple idée qu’en ce moment même je pourrais tomber enceinte… ou peut-être pas, encore une fois.
Et puis les mois ont continué à s’enchainer, sans que rien ne se passe.

 

« Et si ça ne fonctionnait jamais ? »

 

  • Et l’entourage dans tout ça ?

 

J’ai eu le malheur, dès le début, de dire à deux ou trois personnes qui me le demandaient que oui, on essayait d’avoir un enfant. Grosse erreur. Très grosse erreur ! Bien sûr la nouvelle s’est vite répandue, et on me demandait très souvent si j’étais enfin enceinte. Au début on trouve ça mignon, mais très vite ça l’est moins. Parce qu’à chaque fois, cette même idée me revenait :

 

« Et si ça ne fonctionnait jamais ? »

 

  • Les copines qui tombent enceintes

 

Autre chose particulièrement douloureuse pendant cette période : j’avais l’impression d’être entourée de femmes enceintes et épanouies. J’en croisais tout le temps dans la rue (bon sans doute pas plus qu’auparavant, mais forcément, on n’y donne pas la même importance…), mais pas seulement : bon nombre de personnes de mon entourage sont tombées enceintes sur cette période. Rien qu’au travail, j’ai 5 collègues qui sont passées par là (bon il faut dire aussi que je suis infirmière, donc entourée principalement de femmes !). Bien sûr j’étais super contente pour elles. Mais je dois avouer que j’avais régulièrement des pincements au cœur en les voyant s’arrondir, puis après avec leur bébé. Le plus dur restait quand même les confidences de celle qui n’en voulait, de son bébé. Alors que moi je ne rêvais que de ça.

 

« Et si pour moi ça ne fonctionnait jamais ? »

 

  • Des conseils à revendre

 

Quand votre entourage sait que vous avez du mal à tomber enceinte, chacun y va de sa petite remarque, et de son petit conseil.

 

« C’est parce que tu y penses trop. Arrête de te focaliser là-dessus, penses à autre chose ! »    [Facile à dire ! Impossible à faire…]
« Tu es trop stressée par le boulot. Tu verras, pendant tes vacances ça viendra ! »    [Et un paquet de semaines de vacances plus tard… toujours rien !]
« Ici y en a plein qui sont tombées enceintes pendant qu’elles déménageaient. Ca force à penser à autre chose, c’est radical ! »    [On a acheté un appart’, on a déménagé… aucun effet sur ma fertilité]
« Mais tu es super jeune, tu as le temps ! »    [Entendu environ quinze milliards de fois. Quand tu as peur de ne jamais pouvoir être maman, peu importe ton âge, ça te perturbe, c’est normal]
« T’as perdu la recette ? Tu veux que je te la redonne ? »    [La première fois, ça fait sourire. Mais quand cette même personne te ressort cette phrase pour la 5ème fois…]
« C’est peut-être ton mari. Tu devrais aller voir ailleurs, pour voir… »    [Là je ne commenterai même pas…]
...

 

Bref, la liste pourrait encore être longue !

En réalité, il n’y a pas vraiment de règle. Il y a sans doute un facteur psychologique là-derrière, mais autant vous dire que plus vous essayerez de le contrer, moins vous y arriverez ! (Si je vous dis « ne pensez pas à un éléphant rose ! », forcément vous pensez à un éléphant rose… c’est le même principe !)

 

tristesse-solitude-default-big.jpg

  • Et puis un jour …

 

Peut-être que je ne serai jamais une maman.

 

Cette idée m’a hantée pendant longtemps, cette petite phrase que j’entendais dans ma tête m’a déchiré le cœur bien des fois. Et puis un matin…

 

Et puis un matin, en Mars 2016...
J’avais du retard. J’en étais certaine. Grâce aux tests d’ovulation que j’avais recommencé à utiliser, je pouvais connaitre au jour près la date de mes règles. Pas de doute possible, il se passait quelque chose… Mais après tant d’espoirs suivis de déceptions, je n’osais pas vraiment y croire.
J’ai quand même fait un test de grossesse, en me disant qu’il valait mieux que je n’attende pas : plus vite j’aurai la preuve que je n’étais pas enceinte, plus vite j’arrêterai d’espérer. Allez, qu’on en finisse. Vite.

 

Mais à ma grande surprise, pour la toute première fois, une deuxième barre apparait sur le test. Toute timide, c’est vrai… alors dans le doute, j’en fais un deuxième. Et cette fois, à la lumière du jour, on la distingue bien, cette deuxième barre ! Je suis enceinte.

Je suis enceinte !

 

Après 25 mois de doute, d’espoir déçu, de moments de déprime, d’angoisse. Ca y est : je vais être Maman.

Je vais être Maman !

 

(Pour la petite anecdote : ça faisait des semaines que mes amies me poussaient à aller consulter et faire des tests de fertilité. Je m’étais enfin décidée, et avait pris un RDV. C’était 4 jours avant d’apprendre la bonne nouvelle !)

 

 

« La nuit meurt, l'hiver fuit ; maintenant la lumière… » (V.Hugo)

 

 

Pour celles qui sont encore dans ce douloureux temps de l’attente : ne perdez pas courage !
Et ne faites pas comme moi : n’ayez pas peur d’aller consulter un spécialiste. Il pourra vous rassurer, vous conseiller, et si besoin vous proposer des solutions adaptées à votre situation.

Chargement du sondage

30/06/2016
0 Poster un commentaire